En 1787 elle est
accueillie à l'hôpital de Langres, chez les Filles de la
Charité. Elle revêt l'habit des Filles de la Charité
et est envoyée dans le couvent parisien fondé par Saint
Vincent de Paul.
En 1793, son ordre
étant dissous, Jeanne-Antide regagne Besançon à
pied. Elle revint dans son village, y ouvrit une école, cache
des prêtres réfractaires. Elle échappe par miracle
à la guillotine.
En 1795 durant les jour de terreur, elle se réfugie en Suisse.
En 1799, elle
peut rentrer à Besançon et ouvrir une école, puis
plusieurs autres. Elle organise un dispensaire et distribue une "
soupe populaire." Elle fonde une nouvelle maison des Soeurs de
la Charité . Le cardinal Fesch décide que les nouvelles
religieuses s'appelleraient les Soeurs de la Charité de Besançon.
La nouvelle communauté connaît une rapide expansion.
En 1810, la mère
de Napoléon Bonaparte intercéda auprès de Murat
pour lui confier l'énorme couvent hôpital de Régina
Coeli du royaume de Naples. Jeanne-Antide s'installe avec ses soeurs
dans ce couvent et ouvre 130 maisons en dix ans.
Pendant son séjour
en Italie, Jeanne-Antide fait approuver son institut par le Saint-Siège,
sous le nom de Filles de la Charité sous la protection de Saint
Vincent de Paul.
Quand elle revint
en France, elle rencontra de grande difficultés auprès
de l'archevêque de Besançon. Seules les communautés
de Savoie et d'Italie restèrent fidèles à leur
fondatrice.
Elle rentre à
Naples, après s'être vue refuser l'entrée de la
maison mère de Besançon et meurt le 24 août 1826.