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Ce
village le plus en amont de la vallée du Cusancin est composé
de deux sites: Cusance et le Val distant d'un kilomètre l'un
de l'autre.
S'y
ajoutent deux lieux-dits : le Mont Millot et le Mont Noirot.
Deux sources au Val l'une sur la rive gauche "Source Noire"
appelée Cuse et l'autre sur la rive droite " Source bleue"
appelée Ance. Elles se rejoignent pour former le Cusancin.
La chapelle Saint Erminfroy photo de gauche
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En 670 un jeune
seigneur Erminfroy fonde une abbaye sur un emplacement proche de l'église
de Cusance.
Après sa mort la sainteté de cet homme charitable fut reconnu
par l'église et de nombreux pélerins vinrent sur le tombeau
d'Erminfroy.
Vers 1050 le pélerinage à Notre Dame de Cusance est le plus
ancien et certainement un des plus fréquenté de Franche-Comté.
Trois paroisses : Landresse, Servin et Crosey-le-Grand font parties des
domaines et dépendances de l'abbaye.
(photo de gauche)
représente la statue miraculeuse qui se trouve dans l'église
de Cusance.
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Ci-contre
l'église paroissiale de Cusance où mes ancêtres de Cusance,
Guillon et Montivernage se sont mariés |
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Claude Servais
Mathias POUILLET est né à Cusance le 16 février 1790
son père Ignace Denis Pouillet était papetier à Cusance
et sa mère était Marie Françoise Roland.
Physicien. Élève de l'Ecole normale supérieure, puis maître
de conférence, Pouillet est professeur de physique des enfants de Louis-Philippe
en 1827. Il est nommé sous-directeur en 1829, puis directeur en 1832 du
Conservatoire des arts et métiers. Professeur à l'Ecole polytechnique
en 1830 et 1831, il succède à Dulong (X1801) et introduit dans son cours
ses recherches nouvelles sur les courants électriques.
Il obtient la chaire de physique à la Sorbonne en 1838. Membre de l'Académie
des sciences en 1837, il est élu député du Jura. En 1849, accusé d'avoir
molli devant l'insurrection, il perd sa place de directeur du Conservatoire.
Il refuse en 1851 le serment exigé des fonctionnaires. On doit à Pouillet
l'invention du pyrhéliomètre qui permet de déterminer la quantité de chaleur
qu’envoie le soleil à chaque époque de l'année.
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Ses principaux
travaux portent sur la compressibilité des gaz et surtout sur les lois
expérimentales relatives à l'intensité du courant électrique dans un circuit
fermé. C'est dans ce cadre qu'on lui doit la boussole des sinus et des
tangentes à cercle inclinant pour la mesure des forts courants.
Il a su également préciser la notion de résistance électrique et montrer
que les piles possèdent une résistance intérieure.
Il ffut également député du Jura.
Claude Servais
Mathias POUILLET meurt à Paris le 14 juin 1868 agé de 78
ans
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de
1520 à 1760 mes ancêtres
étaient les Magnin, Oudry, Symon, Pouillet, Perrin
de profession, laboureurs, papetier
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