CUSANCE

Département du Doubs
Canton de Baume-les-Dames
Nombre d'habitants : 78
Superficie : 320 ha
altitude : 400 m
C.P. : 25110
Code INSEE : 25183

Ancien Régime
Paroisse de Cusance
   

Ce village le plus en amont de la vallée du Cusancin est composé de deux sites: Cusance et le Val distant d'un kilomètre l'un de l'autre.

S'y ajoutent deux lieux-dits : le Mont Millot et le Mont Noirot.

Deux sources au Val l'une sur la rive gauche "Source Noire" appelée Cuse et l'autre sur la rive droite " Source bleue" appelée Ance. Elles se rejoignent pour former le Cusancin.

La chapelle Saint Erminfroy photo de gauche

En 670 un jeune seigneur Erminfroy fonde une abbaye sur un emplacement proche de l'église de Cusance.

Après sa mort la sainteté de cet homme charitable fut reconnu par l'église et de nombreux pélerins vinrent sur le tombeau d'Erminfroy.

Vers 1050 le pélerinage à Notre Dame de Cusance est le plus ancien et certainement un des plus fréquenté de Franche-Comté.

Trois paroisses : Landresse, Servin et Crosey-le-Grand font parties des domaines et dépendances de l'abbaye.

(photo de gauche) représente la statue miraculeuse qui se trouve dans l'église de Cusance.

Ci-contre l'église paroissiale de Cusance où mes ancêtres de Cusance, Guillon et Montivernage se sont mariés

Claude Servais Mathias POUILLET est né à Cusance le 16 février 1790 son père Ignace Denis Pouillet était papetier à Cusance et sa mère était Marie Françoise Roland.
Physicien. Élève de l'Ecole normale supérieure, puis maître de conférence, Pouillet est professeur de physique des enfants de Louis-Philippe en 1827. Il est nommé sous-directeur en 1829, puis directeur en 1832 du Conservatoire des arts et métiers. Professeur à l'Ecole polytechnique en 1830 et 1831, il succède à Dulong (X1801) et introduit dans son cours ses recherches nouvelles sur les courants électriques.
Il obtient la chaire de physique à la Sorbonne en 1838. Membre de l'Académie des sciences en 1837, il est élu député du Jura. En 1849, accusé d'avoir molli devant l'insurrection, il perd sa place de directeur du Conservatoire. Il refuse en 1851 le serment exigé des fonctionnaires. On doit à Pouillet l'invention du pyrhéliomètre qui permet de déterminer la quantité de chaleur qu’envoie le soleil à chaque époque de l'année.

Ses principaux travaux portent sur la compressibilité des gaz et surtout sur les lois expérimentales relatives à l'intensité du courant électrique dans un circuit fermé. C'est dans ce cadre qu'on lui doit la boussole des sinus et des tangentes à cercle inclinant pour la mesure des forts courants.
Il a su également préciser la notion de résistance électrique et montrer que les piles possèdent une résistance intérieure.
Il ffut également député du Jura.

Claude Servais Mathias POUILLET meurt à Paris le 14 juin 1868 agé de 78 ans

de 1520 à 1760 mes ancêtres
étaient les Magnin, Oudry, Symon, Pouillet, Perrin

de profession, laboureurs, papetier

 
 

Mémoire en Images Baume-les-Dame de Patrice Belzacq - Editions Alan Sutton
La Route des Commune Doubs - C'PRIM éditions
Photos de Claude Mouchet